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Chaos fractal pour une série naturelle

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Images déraisonnables
Poussières de la pesanteur
Coeurs floutés ou fleurs coupées
Ça jaillit avant de s'écrouler
S'assagit avant de s'écouler
Quintain du printemps perdu

Tulips are beautiful, they live and die fast. I have a book "Flora Photographica" covering flower photography from 1835 until now. My all time favorites are the carbon prints by Adolph Braun. These images are overwhelming and this is a real concern. Should I then continue to print little flowers when others already reached the summit ? Of course. The joy is in the making. You already know that.

Les Boites

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Le monde des boites. Tirages palladium platine sur papier japonais à partir d'un négatif analogique 18x24cm.

Calligraphies

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Reminiscence d'une asperge après l'avoir mangée. L'écriture n'est-elle pas une abstraction progressive de formes naturelles ? La belle écriture ou Schönschrift est aussi l'expression d'un état d'ame. Tirages cyanotype sur papier japonais à partir d'un négatif 13x18cm.

Les Abers

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Nous partions alors des Combes. Le jour, la nuit, sous le vent ou la neige ou la pluie, ou au dessus du brouillard. L'hiver, par beau temps, l'envers est encore sous la glace quand le soleil nous chauffe déjà le dos. En passant près des Rassettes mon père dit: "Le chalet du maquis. Quand j'étais petit, pendant la guerre, il y avait une mitrailleuse sur le balcon". Et vraiment on prenait ça comme un jeu. Je n'ai compris que bien plus tard. La montée aux Abers était rude. Nous montions en silence et l'effort est le prix du bonheur à venir. Le chemin ne serpente pas car il suit une crête de mollasse. Il a été creusé par le passage répété des hommes et des animaux. Par endroits, le chemin d'été et le chemin d'hiver se confondent. Le chemin d'hiver va tout droit en bas, on y descendait le foin dans des ballots de jute portés ou trainés et aussi les billons de bois. Quand il pleut c'est alors pour tout le monde. Et les gouttes nous dégoulinent dessus mélées de la sève des sapins noirs.

Aujourd'hui c'est autre chose, on prend la piste venant à plat depuis la Chavonne. On passe devant le chalet des fleurs en criant bonjour à Gilbert. On passe le ruisseau sauvage qui descend de la tête. Le petit moulin ne tourne plus. Après quelques détours pour voir s'il n'y aurait pas des chanterelles, on débouche dans la clairière à flanc de montagne , l'horizon s'élargit d'un coup, le soleil est au rendez-vous. On va manger la fondue sur le balcon.

Les Abers, c'est un lieu pour moi chargé d'histoire, l'histoire de ma famille. Il s'agit d'un chalet d'alpage qui servait autrefois d'habitat temporaire entre l'habitat d'hiver qui se trouvait en bas dans la vallée et l'alpage d'été. Les gens venaient ici avec leur troupeau et restaient un ou deux mois en attendant que la neige fonde dans les alpages pour monter. Donc c'est un lieu d'utilité. Chaque partie de la maison a été construite en fonction d'un besoin. Le chalet a été bâti il y a environ 200 ans. Il représente le présent et les personnes qui y vivent maintenant, mais aussi tous ceux qui y ont vécu et qui y ont laissé quelque chose d'eux-même. Le chalet continue de changer, ce n'est pas une pièce immuable et c'est en voyant les changements s'effectuer que je me suis dit que je devais prendre des photos pour documenter et rappeler comme c'était avant.

Malgré tout la photo est subjective. Même si elle est hyper nette avec beaucoup de détails on est dans une vision assez intime. Je ne veux pas partir dans l'analyse de mes propres photos mais ce que j'aime, c'est autre chose que le côté documentaire pur. Je crois qu'il faut aller au-delà mais je ne veux pas en dire trop, à chacun d'y trouver ce qu'il veut et s'il n'y trouve rien, tant pis. Et même si le sujet est en lien avec mon histoire personnelle, c'est un thème universel  : celui d'une maison utilitaire construite de façon traditionnelle avec des matériaux comme le bois ou la pierre, dans la nature et qui traverse le temps et porte les traces des gens qui y sont passés.

Les tirages originaux de ces photos sont des palladiotypes tirés sur papier japonais et rassemblé dans un livre unique. En réalité, la première photo que j'ai faite des Abers n'apparaît pas dans cette série. Elle date d'il y a très très longtemps... Maintenant que j'y repense, je me rappelle avoir déjà fait un livre sur les Abérieux avec des photos argentiques il y a 30 ans. C'était un cadeau pour mon père. J'avais collé les tirages sur la tranche et j'avais fait une couverture en carton avec une espèce de velours dessus. Je ne l'avais pas complètement oublié mais il était quelque part dans le passé.

Pour en revenir à cette série, je dois avoir environ 200 négatifs 4x5 pouces des Abers. Le premier date d'il y a à peu près 20 ans. Le livre, lui, est terminé depuis 10 ans. Donc le projet s'est étalé sur une période de 10 ans. J'ai choisi 60 négatifs, j'en ai tiré 25. Dernièrement, j'en ai monté une dizaine en chine-collé.

Les Alpilles

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Depuis le temps de mon enfance, lorsque je lisais les "Lettres de mon moulin" de Daudet, le pays d'Arles fait partie de mon univers et de mes rêves.

Maastricht

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Maastricht, ville de confluence et d'influence, de gués traversés, de ponts jetés, de barrières et de citadelles renversées.

Le jardin magique

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Le jardin magique est une référence à Josef Sudek. Ce sont des images d'un paysage clos à la fois publique et intime. Souvent les choses et leur place dans l'espace entrent en résonance avec des formes intérieures.

yukiguni

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Pays de neige. Pour que nos enfants se souviennent de comment c'était.

Luz y sombra

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"Luz y sombra" est une série de palladiotypes de petit format, présentant des impressions inspirées d'une Espagne révée où l’ombre et la lumière se livrent à un jeu sans règles. Quelquefois un éclair jaillit, vite repris par les forces de la nuit. En hiver dans les sierras ou au mois d'aout en Estrémadure, en longues traversées pour s'en aller du Maroc ou y revenir, sur la route des réfugiés passant les Pyrénées dans un sens ou dans l'autre, Machado pour mourir à Collioure, Benjamin au désespoir dans l'impasse de Port-Bou. Ou bien encore à Grenade et sa violence sous-jacente, le paradis où naissent les poêtes, la cuvette où ils sont assassinés, l'Alhambra des princes maures, l'Albaicín des gitans. La lumière du matin ou du soir enveloppe la ville de tulle et de satin quand le soleil de midi exaspère les balcons comme des verrues aux facades blanches. Dans l'arène les places à l'ombre sont plus chères que les places au soleil.

Les petits papiers

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Laissez parlez les ptits papiers ...

Lanzarote

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Lanzarote, une idée de ce qui nous attend lorsque tout aura brulé. Une série de six palladiotypes 4x5" sur gampi éditée en trois exemplaires.

SCHWRZWLD

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Symbolik ist drin sowieso, die Germanen und ihre heiligen Eichen, die Irminsul, die indianische Totems, Leviathan, der Super-Yang, wobei ein Bild ohne Ying nicht wirkt. Die Symbolik ist so eindeutig, dass man aufpassen muss, Platz für die Poesie zu lassen. Deswegen rechts und links zwei Fenster für die Atmosphere, wo man auch Landschaft Perspektive kleben könnte, nach dem Renaissance Modell, eben.

Machines

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L'horloge de la mosquée de Cordoue, l'ensacheuse dans l'usine d'ocre à Roussillon, un tambour de presse à imprimer de Pittsburgh à Rixheim, le Nautilus du capitaine Nemo, les robots positroniques de Asimov, la HP-35, le mécanisme d'Anticythère: machines.